De start-up à multinationale




Mixvoip a fêté ses dix ans vendredi
C’est l’histoire d’une « success story » luxembourgeoise qui mêle téléphonie, Internet et cloud. Mixvoip a vu le jour en 2008 en fournissant des centrales téléphoniques VoIP hébergées dans le cloud. Particularité, la société est le seul opérateur à offrir une garantie anti-fraude complète. En outre, elle n’externalise pas ses ressources et fournit un support par des techniciens et ingénieurs multilingues. L’an dernier, la société basée à Steinsel a vu son chiffre d’affaires atteindre les 3 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2014. Elle emploie 32 salariés au Luxembourg et est désormais présente dans deux autres pays.
Mixvoip a soufflé hier ses dix bougies en présence du Premier ministre et ministre des Médias et Communications Xavier Bettel ainsi que du « Partner » chez Mangrove Capital Partners, Michael Jackson. Son CEO et fondateur Loïc Didelot était bien évidemment de la partie.
Quels sont les accomplissements majeurs de Mixvoip en dix ans d’existence ?
LOÏC DIDELOT Nous sommes toujours là ! Lorsque nous avons vu le jour en tant que start-up dans le secteur des télécoms, ce n’était pas facile car il y avait beaucoup d’acteurs sur le marché et beaucoup de services. Nous avons donc réussi à prendre des parts de marché.
Quels sont les principaux changements qu’a connu le secteur de la téléphonie par Internet ces dernières années ?
DIDELOT La technologie est en train de changer : tous les clients et les opérateurs sont forcés de migrer. Cela nous génère un certain marché. Nous étions l’un des premiers à offrir des télécommunications dans le cloud, c’était une technologie nouvelle à l’époque dans laquelle le public n’avait pas totalement confiance. Aujourd’hui, les autres opérateurs le font et cela nous a aidé à ouvrir le marché et à avoir des clients familiarisés avec cette technologie.
Quels sont les projets futurs de Mixvoip ?
DIDELOT En novembre dernier, nous avons lancé une société en Belgique et une autre en Allemagne, qui vient d’ailleurs de recruter son deuxième employé.
Il faut investir beaucoup de temps dans ces marchés où, contrairement au Luxembourg, nous ne possédons pas de réseau organique. Notre ambition, c’est de prendre des parts de marché sur ces deux nouveaux pays et pour l’Allemagne, cela démarre pas mal. En 2014, nous avons participé à un projet commun avec l’Université du Luxembourg dédié à la recherche & développement (R&D). On aimerait faire un autre partenariat public-privé à l’avenir.
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